2. La dispensation de la conscience.

Adam, après avoir mangé de l’arbre interdit, était devenu comme Dieu « pour la connaissance du bien et du mal » (Gen. 3, 22) ce que « la conscience témoigne ... tantôt accusant, tantôt défendant » toutes actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises (Rom. 2, 14-15). Ce don divin, à savoir la connaissance du bien et du mal, caractérise l’homme dans cette nouvelle dispensation de la conscience, qui allait suivre. L’humanité qui aurait dû diriger ses actes en vertu de sa conscience, allait cependant de mal en pis, de sorte que dans les jours de Noé, la terre entière était corrompue et pleine de violence. C’est le déluge qui mit fin à cette dispensation (Gen. 6, 11-17; 7, 10-12, 21-24).
Cette dispensation dura 1615 ans du jour où Adam fut chassé du jardin d’Eden, jusqu’au jugement du déluge 4002-2387 av. Chr.

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