DOUZE MINISTERES DIVINS ET LEURS DISPENSATIONS

Les investigateurs de l’écriture reconnaissent douze ministères et dispensations, durant lesquels Dieu, dans Sa sagesse et Sa sollicitude, conduit l’homme pas à pas de l’innocence à la perfection et à la pleine connaissance de Lui et de Sa gloire.
L’homme n’aurait jamais supporté la révélation subite de la resplendissante majesté. C’est le motif pour lequel Dieu commence par ce qui est naturel, temporel et rituel, guidant vers ce qui est spirituel, éternel et aux saints véritables. Par chaque dispensation, Dieu accorde à l’homme des révélations sur Sa sagesse et Sa connaissance, Sa grâce et Sa vérité, Son amour et Sa gloire; ces révélations sont de plus en plus profondes et complètes et deviennent ainsi le don caractéristique par lequel chaque nouvelle dispensation se distingue de la précédente.
Voici les douze ministères et leurs dispensations relatives.

1) Le jardin d’Eden
2) La connaissance du bien et du mal
3) La puissance
4) La promesse
5) Les commandements
6) La venue en chair du Christ
7) L’Esprit avec puissance
8) La justification et la réconciliation
9) La grâce surabondante
10) Le jugement
11) La justice
12) L’amour et la gloire.
L’innocence
La conscience
La domination de l’homme
L’espérance
La loi
La grâce et la vérité
Pentecôte
La transition
Le mystère
La colère
Le royaume des cieux
La consommation.

Par ces douze ministères et leurs dispensations, l’humanité est éprouvée, instruite et exhortée, formée et éduquée jusqu’à ce qu’elle parvienne de l’innocence à la maturité et à la perfection, jusqu’à ce qu’elle soit transformée à l’image du Fils de Son amour, quand Dieu sera tout en tous.

1. La dispensation de l’innocence.

La première dispensation destinée à l’homme, ou le premier don, fut le jardin d’Eden - le paradis - dans lequel Dieu plaça Adam afin qu’il le cultive et le garde (Gen. 2, 15). Adam fut chargé de l’administration des affaires concernant le paradis, et ceci dans un état d’innocence insu. Ce fait est la base primordiale pour l’étude qui suit et ne doit être diminué ni oublié. Notre manière de penser a été aveuglée par des traditions sentimentales provenant de l’imagination humaine; ainsi, la doctrine absolument claire de la Bible, quant à Adam et à son état, au moment où il fut introduit au jardin d’Eden, a été troublée. Qu’il est petit le nombre de ceux qui acceptent ce fait comme véridique! Nous répétons au lecteur, pour lui inculquer cette vérité, que l’administration des affaires concernant Eden avait été acceptée par Adam dans un état d’innocence, puisqu’il n’avait aucune connaissance du bien et du mal. L’écriture nous prouve cette vérité, où elle déclare que la connaissance du bien et du mal était dans l’arbre que l’Eternel planta au milieu du jardin et au sujet duquel Il donna l’ordre à Adam, de ne pas manger de ses fruits. Ce commandement se lit dans Gen. 2, 16-17:

« Et l’Eternel Dieu commanda à l’homme en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras ».
Dans cette dispensation il est dit au sujet de la défaillance d’Adam :
« Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort et qu’ainsi la mort a passé sur tous les hommes, sur quoi tous ont péché... » (Rom. 5, 12)*.
* A tort, Rom. 5, 12 a été traduit: « ... parce que tous ont péché ». La version concordante respecte le texte grec en rendant ce passage comme suit : « ...sur quoi tous ont péché ». Le péché initial était suivi du jugement de la mort, et la mort incite aux péchés. Car l’écriture dit : « Le péché a régné par la mort » (Rom. 5, 21) et « l’aiguillon de la mort, c’est le péché » (1 Cor. 15, 56). (Remarque du traducteur).


« ... par une seule faute, la condamnation s’étend à tous les hommes. (Rom. 5, 18). Car de même que, par la désobéissance d’un seul homme, tous les autres ont été rendus pécheurs... »’(Gen. 3, 9-24).
Le péché d’Adam, sa désobéissance et son offense envers Dieu causa la fin de la dispensation de l’innocence par le jugement divin qui suivit. (Gen. 3, 9-24).

Ce fut par le péché d’Adam que la disharmonie envahit toute la création et c’est lui qui causa les soupirs et les douleurs qui durent jusqu’à nos jours, et c’est encore par le péché que la corruption, exerce son pouvoir sur toute la création (Rom. 8, 20-23). Sa désobéissance entraîna la malédiction du Dieu juste (Gen. 3, 14-19; Rom. 5, 16,
19). Son offense fit souffrir le cœur de Dieu, et aliéna par conséquent Dieu de sa créature, à laquelle il avait fait don de son amour prodigue (Rom. 5, 10; 2 Cor. 5, 18, 19). On admet que la dispensation de l’innocence eut une durée de 41 ans -allant du ministère du jardin d’Eden, donné à Adam « pour le cultiver et le garder », jusqu’au jugement et l’expulsion sous la malédiction 4043-4002 av. Chr.*

* Les dates chronologiques de cette étude sont prises d’une brochure intitulée : « The Chronology of the Sacred Scriptures » de Fred. H. Harris, Lake Worth, Florida. C’est un travail très approfondi et satisfaisant. Nous citons ces dates, uniquement pour que le lecteur puisse avoir un meilleur aperçu sur la durée, des différentes dispensations.

Retour